La
Brèche
Les
êtres étranges pullulent et baillent à la porte de notre monde,
Attendant
la formation d'une brèche suffisante pour les laisser entrer.
Cela
fait maintenant sept longues années que je les côtoie,
Amassés
autour de moi, m'accablant de visions d'horreur.
Je
ne sais par quelle force mon esprit créa ce passage,
Cependant
je me souviens encore de cette nuit d'hiver,
Qui
marqua le commencement d'une vie nouvelle,
Pervertie
en une grotesque invocation silencieuse,
De
ceux qui dépassent l'entendement humain.
La
présence morbide de ces charognes, et autres gargouilles,
M'ouvrit
les yeux face à ce monde qu'ils viennent souiller.
Leur
compagnie amicale et paisible et leur notion du temps,
Qui
ne grave plus sa cynique haine dans leur corps morts,
M'ont
fait les apprécier plus que mes semblables.
J'en
suis là maintenant, écœuré par les hommes,
Subissant
ma condition, attendant de rejoindre mes compagnons,
Par la faille béante qui nous unit et bientôt nous
confondra.
Aimeric Lerat (Hangsvart) tous droits réservés
12/09/2014
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